Le 24 janvier 2025, un acte de vandalisme a une fois de plus frappé l'escalier arc-en-ciel de l'Université de Rennes 2. Ce symbole de lutte contre l'homophobie et la transphobie, inauguré en 2019 grâce à un budget participatif étudiant, a été recouvert de peinture bleu, blanc, rouge, accompagnée d’un message haineux ciblant la communauté LGBTQIA+.

Une attaque contre la visibilité LGBTQIA+

Cet escalier n’est pas qu’un simple élément esthétique du campus. Il représente un engagement clair en faveur de l’inclusion  et de la diversité. Le recouvrir de peinture aux couleurs du drapeau français, tout en y apposant des insultes à l’encontre des personnes LGBTQIA+, envoie un message d’exclusion  et de rejet. Ce geste témoigne d’une volonté de faire disparaître symboliquement les luttes et les revendications légitimes pour l’égalité des droits.

Une répétition inquiétante

Ce n'est pas la première fois que cet escalier subit des dégradations. En 2021 et 2023 déjà, il avait été vandalisé, preuve que ces actes ne sont ni isolés ni anodins. Ils s'inscrivent dans une montée des discours et des actions hostiles envers les minorités sexuelles et de genre, qui ne doivent en aucun cas être minimisés. De plus, un passage piétons arc-en-ciel situé à Quimper a lui aussi été vandalisé à plusieurs reprises, illustrant une tendance plus large d’attaques contre les symboles de la visibilité LGBTQIA+.

Une réponse forte et nécessaire

Cet incident souligne à quel point il est essentiel de préserver et de multiplier les espaces visibles de soutien aux personnes LGBTQIA+. Tant que ces symboles seront attaqués, cela prouvera leur nécessité. L’université, lieu de savoir et d’émancipation, doit rester un bastion contre toutes les formes de discrimination.

Une réponse forte et nécessaire

Face à cette attaque, la direction de l’université a rapidement réagi en condamnant fermement cet acte et en annonçant des mesures de restauration. Mais au-delà de la réparation matérielle, il est impératif d’apporter une réponse politique et sociale plus large. Lutter contre ces actes de haine passe par une éducation renforcée à la diversité, la mise en place de dispositifs de signalement efficaces et une mobilisation collective.

L’importance des espaces inclusifs

Cet incident souligne à quel point il est essentiel de préserver et de multiplier les espaces visibles de soutien aux personnes LGBTQIA+. Tant que ces symboles seront attaqués, cela prouvera leur nécessité. L’université, lieu de savoir et d’émancipation, doit rester un bastion contre toutes les formes de discrimination.

Chez OUT Cultures, nous dénonçons avec force cet acte de haine et réaffirmons notre engagement pour la visibilité et les droits des personnes LGBTQIA+. La lutte continue, et nous serons toujours là pour amplifier les voix de celles et ceux qui prônent l’inclusion et le respect de toutes les identités.



Restez informé·e·s et mobilisé·e·s, car ensemble, nous sommes plus forts face à la haine.